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ENSEMBLE POUR NOS COMMUNES
ENSEMBLE POUR NOS COMMUNES
2 mai 2007

Présidentielles 2007

A l'issue des résultats du 1er tour des élections présidentielles, le 22 avril dernier, le Sénateur Denis Badré a souhaité apporter à la connaissance des adhérents de l'UDF des Hauts-de-Seine sa position. 

Chers amis,

Un grand merci, d’abord, pour votre magnifique engagement dans notre campagne du premier tour. 165 000 électeurs des Hauts de Seine ont apporté leurs voix à François Bayrou, soit 21,3% des suffrages exprimés, trois points de plus que la moyenne nationale. Rappelons que 130 000 avaient soutenu Jacques Chirac au premier tour en 2002.

Nous avons semé. La récolte lèvera. Lorsqu’on exprime de vraies convictions, cela se voit toujours…

Au lendemain du scrutin, le point a été fait par François Bayrou avec les parlementaires. Puis nous avons réuni les responsables départementaux de la campagne, afin qu’à leur tour ils puissent échanger avec vous. Je veux ici, simplement, ajouter quelques observations personnelles.

L’UDF s’est mobilisée autour de François Bayrou sur l’idée que de profondes réformes s’imposent en France  et qu’il est nécessaire pour les mener à bien de réunir une large majorité « centrée », rapprochant des responsables  de droite comme de gauche. Cette  ligne a été adoptée  à une très large majorité, à Lyon, en janvier 2006, et est donc devenue celle de notre famille politique. L’UDF a ensuite choisi de soutenir  François Bayrou pour  défendre nos options.

Les UDF qui, avant le premier tour, ont appelé à voter pour N. Sarkozy se sont mis en contradiction avec ces choix. Dans la mesure où ils disposent d’une capacité d’entrainement, ils ont ainsi réduit l’amplitude de notre succès, le 22 avril.  Ils sont déjà, de ce seul fait, assez peu qualifiés pour  parler aujourd’hui au nom d’une UDF dont ils ont été, au demeurant, suspendus. Ils ne sont à l’évidence pas les mieux placés pour  engager  avec nous des conversations  sereines et constructives.

François Bayrou ne peut, à l’évidence, donner de consignes de vote pour le deuxième tour. Cela reviendrait, en effet, à renier tout le discours qui fut le sien, et le nôtre, pendant la campagne. Cela ruinerait une construction désormais irréversiblement engagée sur la confiance de près de 7 millions de Français. Il laisse évidemment chacun voter comme il l’entend, les responsables et élus UDF pouvant parfaitement faire connaitre leurs choix. A titre personnel, j’ai donc indiqué que le programme économique de Ségolène Royal me parait inacceptable et que je voterai pour Nicolas Sarkozy, tout en souhaitant que celui-ci améliore le sien au moins sur deux points : le déficit budgétaire que pour l’instant il alourdit et l’Europe qui doit renouer avec son essence « communautaire » et  avec laquelle il faut réconcilier les citoyens.

Le dialogue noué, samedi dernier, par François Bayrou avec Ségolène Royal visait à  mettre la candidate socialiste en face de ce que nous considérons comme de graves faiblesses de son programme, afin qu’elle l’amende si elle accède à la Présidence. Je regrette que le même dialogue n’ait pu être engagé avec Nicolas Sarkozy. Cela aurait contribué à  éclairer l’électeur et préparé l’avenir.

De plus, il n’est pas certain que le Chef de l’Etat élu disposera, fin juin, d’une majorité de députés de son seul parti. Le cas de figure de 2002 était en effet un peu exceptionnel. En outre, l’histoire montre que des majorités plus ouvertes sont plus facilement à l’écoute des citoyens, plus imaginatives et finalement plus et mieux efficaces. N’écartons donc pas l’hypothèse où le  Président, contraint par les circonstances ou volontairement, bâtirait un contrat de majorité avec un autre partenaire. Ce contrat ne pourrait se fonder sur des ralliements  individuels. Il devrait être établi sur la base d’un programme de gouvernement dans lequel chacun se retrouve. C’est d’ailleurs bien  ainsi que  pratiquent  la plupart des démocraties, notamment au sein de l’Union européenne.

En tout état de cause, face à un avenir que nous devons garder ouvert, il nous faut conserver intacts l’enthousiasme et l’ardeur manifestés pendant la campagne présidentielle. Ce sera nécessaire pour  que nos idées soient à nouveau portées avec force pendant la campagne législative qui va débuter. Ce sera nécessaire pour que nos électeurs du premier tour et le plus grand nombre de nos concitoyens se retrouvent  dans les options du nouveau parti qu’avec nous, ils vont créer. A nous de porter l’espoir qui s’est levé, en particulier dans les Hauts de Seine !

Très amicalement à vous.

Votre sénateur, Denis Badré

PS. Je précise que ce courrier vous est adressé en plein accord avec Bernard Lehideux et Antoine Dupin  avec lesquels nous faisons vivre la Fédération. Diffusez-le autour de vous, notamment auprès de nos nouveaux adhérents.

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